Le livre de Caïn partie 4

Je mis un momant avant de regarder le professeur, je savais très bien ce qu'il pensait.
Je gardais encore le silence un bon moment, un silence pesant intérompu seulement par les slanglots de madame Valentine. Le professeur avait le soufle coupé, il était blanc, livide. Au bord le l'évanouissement, il du s'assoire sur une marche de l'escalier. Finalement je décidais de rompre le silence, bien que je ne savais pas quoi dire.

"Madame Valentine, calmez-vous. êtes vous sur qu'il s'agit d'un attentat?"

Elle sanglota "oh oui Monsieur Gaston, la télévision a passé les images. Mais suivez-moi je vais vous montrer"

Madame Valentine venait de Roumanie, bien que son physique rappelait plutôt une suédoise. Elle a une longue chevelure blonde, des joues bien roses, une poitrine généreuse, un ventre plat  et de magnifiques jambes.
C'est vrai, je l'avoue, je me serais fait un plaisir de lui faire découvrir les joies de notre pays. Madame Valentine nous emena dans un une grande pièce pratiquement vide, il s'agissait du salon du professeur Vigaux. Dans un coin se trouvait un vieux poste de télévision. devant celui-ci deux chaises montraient toute l'importance que le professeur donnait à ce genre "d'outil ménagé". C'est incroyable ce que les intelectuels n'aiment pas la télévision, c'est à coire que la télé est anti culturel.
Nous voici donc tout les trois dans ce grand salon vide à regarder la télévision et les informations concernant le terrible drame qui venait de se jouer dans la gare de Bruxelles midi.

"... Je vous rappel donc le terrible attentat causant 300 morts et 500 blessés. Un homme vient en effet de se faire sauter avec ses explosifs. Nous rejoignons en direct Anne Magritte..."

Le professeur continue a rester muet, la bouche ouverte comme une carpe les larmes lui coulant des yeux. La vision des corps charcutés par la violence de la bombe est insoutenable, plusieurs fois je du fermer les yeux à la vue des ces corps sans bras ou sans jambes. On entend les hurlements des victimes attendant d'être secourues par les ambulanciers. La journaliste décrivant le drame qui se jouait en prennant soin de ne surtout pas y prendre part, elle croyait bon d'ajouter des mots au images. Soudain elle porta la main à son oreillette:

"... Il semble que l'attentat ait été revendiquer, il s'agit du groupement pour une Suisse supérieur. C'est incroyable, ce petit groupuscule est à l'origine d'un tel drame, je n'arrive pas à y croire"

Je me retournais vers le professeur je ne comprenais rien de ce qui se passait. Pourquoi la Suisse attaquerait-elle la Belgique? Cela n'a aucun sens. Le professeur sembla enticiper mes questions:

"Je suis comme vous Gaston je ne comprend rien. Mais avez-vous vu ce qui c'est passé avec le livre? Je suis certain que tout cela est lié. Nous devons trouver comment intérompre les évènements, sinon dans sept ans nous serons en guerre."

Avant de continuer notre conversation je me résolu à renvoyer madame Valentine chez elle. Je sais bien qu'elle ne me doit rien et qu'elle ne travail pas pour moi, mais dans ces circonstances il est mieux de parler sans témoin.

"Que comptez-vous faire, professeur?"

"Nous allons remonter dans mon bureau, analyser comment ouvrir ce fichu livre et tout faire pour éviter une guerre mondial."

"L'avantage c'est que nous savons qui est notre ennemi."

Le professeur s'avança vers moi et posa la main sur mon épaule, il avait l'ai triste et inquiet.

"Penses-tu vraiment que ma patrie sera à l'origine de la 3e guerre mondial? Mon dieu, je n'ose y penser"